Fonction publique: Les techniciens crient leur désarroi
Des grèves de 24 heures les 14, 21 et 28 avril courant. C’est ainsi que le Corps National des Techniciens au Maroc (CNTM) manifeste sa colère contre le gouvernement «qui n’a intégré la revendication des techniciens dans le dialogue social». Le CNTM demande au gouvernement entre autres, la restitution aux techniciens grévistes les montants qui ont ponctionnés de leurs salaires, l’engagement d’un dialogue sérieux et l’amendement du statut commun entre les ministères des techniciens. Ces derniers demandent aussi la création de la fonction de technicien de premier et deuxième degré hors échelle et la suppression des échelles 8 et 9 et leur intégration dans l’échelle 10.
Le CNTM revendique également la régularisation de la situation administrative et financière des détenteurs des différents diplômes techniques appartenant aux basses échelles et des techniciens détenteurs de licences, master, Doctorat…et leur intégration dans les échèles qui leurs conviennent. Enfin, pour la retraite, le CNTM exige que soit prise en considération la dernière situation administrative des fonctionnaires et salariés.
A noter que la décision du débrayage des techniciens a été prise lors de la dernière réunion du CNTM fin mars dernier. Et selon les représentants des techniciens, cers derniers, comme beaucoup de marocains, souffrent de la hausse des prix à laquelle le gouvernement ne semble pas trouver une solution.
Le CNTM dénonce également l’atteinte aux droits et acquis des techniciens à qui se manifestent dans la répression des manifestations pacifiques en recourant aux ponctions sur les salaires et aux sanctions auxquelles recourent les responsables.
Le syndicat a aussi noté «que la pandémie du coronavirus a été exploitée pour faire passer des décisions arbitraires et injustes qui ont achevé ce qui restaient comme droits et acquis». Enfin, le CNTM appelle à la mobilisation des techniciens toutes catégories confondues jusqu’à l’obtention de leurs droits.