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Drame Akhfennir, ce que l’on sait

**Publié en partenariat avec HAWAMICH

Une migrante subsaharienne est décédée, lundi 12 septembre à Akhfennir (sud Maroc) à la suite d’un tir de feu de la gendarmerie marocaine lors d’une opération pour empêcher le départ d’une embarcation vers les Îles Canaries. Les premiers faits.

Lundi 12 septembre, cette migrante tentait de monter sur une embarcation pneumatique avec un groupe de migrants subsahariens et marocains. 

Selon Helena Maleno de l’ONG Caminando Fronteras, la migrante a reçu une balle dans la poitrine après que les autorités marocaines aient ouvert le feu sur les migrants.

Tweet de Helena Maleno de l’ONG Caminando Fronteras

Dans une déclaration au média Hawamich, un des migrants témoins qui a pu fuir l’incident a  affirmé que l’embarcation transportait des migrants marocains et subsahariens : « Lorsque les gendarmes sont arrivés, les migrants ont commencé à les attaquer avec des pierres, ils ont répondu par des balles, une femme est morte et d’autres ont été blessés ». Et d’ajouter qu’ils étaient «35 migrants, 29 de pays subsahariens et 6 Marocains, dont 15 femmes et deux enfants».

La même source a confirmé qu’elle était «témoin de de la mort du migrant, ainsi que trois Marocains gravement blessées après que la gendarmerie marocaine a ouvert le feu sur eux», ainsi «qu’une voiture de gendarmerie a frappé deux migrants subsahariens qui ont tenté de fuir», confie-t-elle.

D’après le média Hawamich, «un des détenus est âgé de 26 ans a été blessé au niveau du dos et a été hospitalisé à l’hôpital Moulay El Hassan Ben  El Mehdi à Laâyoune, il s’agit du fils du président de la commune Akhfennir, appartenant au parti politique RNI».

Selon la même source, la victime était «impliquée dans l’organisation de cette tentative d’immigration irrégulière et soupçonnée d’avoir un réseau d’immigration dans la région».

Dans le même contexte, une source médicale a affirmé que « la dépouille de la migrante décédée ainsi que quatre migrants blessés dont deux en soins intensifs se trouvent au centre hospitalier Moulay Hassan Ben Mehdi à Laâyoune».

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