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L’ADFM pour une réforme « globale » de la Moudawana

L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) appelle à « une législation de la famille qui garantisse l’égalité et la justice dans tous les cas et toutes les situations » dans le contexte de la réforme prochaine de la Moudawana. 

Le samedi 24 décembre 2022 à Casablanca, l’ADFM a réuni des représentants du mouvement féministe marocain pour partager les premières propositions de cette association autour de la réforme du Code de la famille. Cette ONG insiste pour une réforme « globale » et ne pas se limiter à une réforme limitée du texte actuel.

 Réforme urgente et radicale 

L’ADFM s’appuie sur trois principes : L’égalité, l’intérêt suprême de l’enfant et faciliter l’accès à la justice.

« Dans le cadre du débat sociétal actuel sur l’urgence et la nécessité d’ouvrir des ateliers de révision et de réforme du Code de la famille, et dans la continuité de son travail de plaidoyer pour une réforme globale des dispositions du Code de la famille et sa compatibilité avec la Constitution et les accords pour éradiquer l’injustice et la discrimination, l’ADFM ouvre ce débat nécessaire », indique Dalila Loudiyi, présidente de l’ADFM.

La rencontre s’inscrit dans le cadre d’un contexte politique marqué par « la montée en puissance de la demande de réformes des textes législatifs de la famille », précise la présidente de l’ADFM. Cette réforme voulue par l’ADFM s’appuie sur trois principes : L’égalité, l’intérêt suprême de l’enfant et faciliter l’accès à la justice. La rencontre a permis d’échanger et de partager les visions de la réforme et les priorités de la révision et « d’identifier les différentes lacunes qui existent encore dans le Code de la famille, qui constituent des revendications urgentes pour une réforme radicale et urgente du Code », insiste l’ADFM.

Cette réforme intervient aussi dans le contexte « des déséquilibres socio-économiques dont souffrent toutes les classes sociales pauvres, en particulier les femmes ». Les premiers éléments du mémorandum de l’ADFM, l’association rappelle ses positions pour l’interdiction de la polygamie, contre le mariage des fillettes, la nécessité co-responsabilité dans le couple, la prise en charge du travail domestique et la facilitation du mariage entre hommes non-musulmans et les femmes musulmanes au Maroc.

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