Rhali : « Le Maroc compte 174 détenus d’opinion »
Les représentants d’associations de défense des droits humains, les leaders de la Fédération de gauche démocratique (FGD) et plusieurs autres citoyens ont manifesté devant le siège de la Prison locale de Tifelt 2, près de Rabat, où est détenu le journaliste Omar Radi. Le président de l’AMDH rappelle les revendications de son association et les actions à venir.
« Nous sommes présents en tant que l’AMDH pour soutenir les prisonniers politiques et notamment Omar Radi. Notre prochain rapport annuel évoquera d’ailleurs 174 cas de détention pour leurs opinions dont les cas les plus célèbres Radi, Bouachirine et Raissouni. A cela s’ajoutent les détenus du Hirak du Rif », déclare Aziz Rhali, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), lors du sit-in organisé le 18 juillet 2023 devant la Prison locale de Tifelt.
Des initiatives locales et internationales
« L’AMDH prépare un comité international nommé « Maroc sans détenus politiques »
A l’appel du Comité local de Casablanca pour la libération des prisonniers d’opinion et de la liberté d’expression, des citoyens sont venus de plusieurs villes pour manifester dans la Prison locale de Tiflet, où se trouve le journaliste Omar Radi en détention. Dans ce sens, « L’AMDH prépare un comité international nommé « Maroc sans détenus politiques », un Maroc respectueux des droits humains. Nous réfléchissons à un front nommé « Les droits humains sont notre avenir en nous engageant en tant qu’acteurs politiques ou associatifs ».
Pour rappel, Omar Radi purge une peine de prison de six ans. Le journaliste et activiste a été condamné pour « viol » et « intelligence avec une entité étrangère », des faits qu’il nie en bloc.