« Stratégies d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique » est le thème d’une rencontre scientifique du Laboratoire des changements environnementaux et aménagement du territoire de la Faculté des lettres de Ben Msik à Casablanca. Compte-rendu.

« Les changements climatiques actuels sont en cours depuis la révolution industrielle, et l’homme y joue un rôle majeur ».

La 28e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) approche à grands pas. Cette édition est prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023 aux Émirats Arabes Unis. Dans ce contexte le Laboratoire des changements environnementaux et aménagement du territoire de la Faculté des lettres de Ben Msik à Casablanca a tenu le 18 octobre une rencontre scientifique au sein de la Faculté des lettres de Ben Msik, sous le thème : »Stratégies d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique. » Cette rencontre s’est tenue en partenariat le Centre Ibn Battuta pour les études et recherches scientifiques et stratégiques.

Préparation à la COP 28 

« Le sujet du changement climatique représente l’un des défis mondiaux les plus pressants, et il s’agit de l’un des phénomènes naturels les plus complexes », rappelle le laboratoire casablancais. Et d’ajouter : « Étant donné que le changement climatique est un phénomène naturel qui a marqué les périodes géologiques précédentes, entraînant d’importantes transformations dans la surface de la terre et les systèmes écologiques, les changements climatiques actuels sont en cours depuis la révolution industrielle, et l’homme y joue un rôle majeur », explique ce groupement scientifique. 

« L’importance de l’implication des chercheurs académiques et des laboratoires de recherche dans le dialogue ».

PR. Mohamed MohiEddine, directeur du laboratoire et enseignant universitaire à la Faculté des Lettres de Ben Msik, a déclaré que « cette rencontre répondait à l’impérieuse nécessité de réduire les émissions et de s’adapter à des alternatives, en plus de l’impératif de coordination entre les différentes parties prenantes, en tête desquelles le ministère concerné et les instances élues ». Il a également souligné « l’importance de l’implication des chercheurs académiques et des laboratoires de recherche dans le dialogue ». 

Cette rencontre scientifique a vu la participation d’universitaires, de la société civile, élus, du secteur public et privé. « Les intervenants ont tenté de traiter l’un des sujets les plus importants liés à l’humanité et à l’environnement, à savoir les changements climatiques et leurs répercussions sur l’environnement, ainsi que leurs conséquences sur la sécurité hydrique, la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la biodiversité », souligne le laboratoire dans un communiqué. 

Parmi les axes abordés lors de cette rencontre, on peut citer : Une vue d’ensemble des changements climatiques et de leur impact sur l’environnement et l’homme, mettre en lumière les conséquences environnementales et socio-économiques des changements climatiques, l’influence des politiques publiques et des transformations géopolitiques induites par ces changements, mettre en exergue les différentes perspectives sur les changements climatiques et les moyens de les combattre, la nécessité de coopération et de travail collectif pour relever les défis climatiques. La conférence s’est conclue par la présentation de recommandations adressées à la COP 28, de la part des organisateurs et des participants.