L’association Anaïs appelle les milieux médicaux marocains à une intervention précoce pour prévenir la Trisomie 21. Retour sur un plaidoyer social et scientifique.

L’association Anaïs milite depuis trois décennies « pour les droits des personnes en situation de handicap mental, aidant celles-ci à s’intégrer socio-professionnellement ». Cette ONG a organisé une journée scientifique qui s’inscrit dans la continuité des efforts pour promouvoir des soins anticipés et pluridisciplinaires, offrant ainsi un avenir meilleur aux enfants atteints de trisomie 21.

L’intervention précoce

« L’intervention précoce est cruciale pour améliorer le développement, la santé et la qualité de vie des enfants concernés ».

Cet événement, intitulé « Trisomie 21 : L’intervention précoce : un passeport pour l’avenir » tenu le 25 mai dernier à Casablanca a réuni des experts de renom pour discuter de l’importance de l’intervention précoce chez les enfants atteints de cette condition génétique.

La trisomie 21, également connue sous le nom de syndrome de Down, résulte de la présence d’un chromosome supplémentaire qui se caractérise par des déficiences intellectuelles et des particularités physiques telles que des malformations cardiaques et gastro- intestinales, accompagnées très souvent d’insuffisance de la tonicité musculaire. L’intervention précoce est cruciale, pour améliorer le développement, la santé et la qualité de vie des enfants concernés. Malgré les avancées de la recherche en médecine, des lacunes persistent encore au Maroc, en l’occurrence en matière de prise en charge précoce, ce qui rend cette journée d’autant plus importante dans la sensibilisation et la formation des professionnels dans ce domaine.

Malgré les avancées de la recherche en médecine, des lacunes persistent encore au Maroc dans ce domaine.

Les participants, incluant des généticiens, pédiatres, pédopsychiatres, neuropsychologues et spécialistes de l’inclusion scolaire, ont partagé leurs connaissances et leurs bonnes pratiques. L’événement a également attiré des professionnels de la santé, des chercheurs et des représentants d’associations spécialisées, renforçant ainsi les réseaux de soutien et de collaboration.

À noter que, depuis 1991, l’association Anaïs milite pour les droits des personnes en situation de handicap mental, aidant celles-ci à s’intégrer socio-professionnellement. Cette journée scientifique s’inscrit dans la continuité des efforts soutenus pour promouvoir des soins anticipés et pluridisciplinaires, offrant ainsi un avenir meilleur aux enfants atteints de trisomie 21.

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