Ouvrières agricoles : Travail forcé à Sidi Slimane !
Le Groupe des Jeune Femmes pour la Démocratie (GJFD) dénonce du travail forcé à l’encontre d’ouvrières agricoles à Sidi Slimane. Les premiers éléments d’une affaire en cours.

« Le Groupe des Jeune Femmes pour la Démocratie (GJFD) annonce sa solidarité avec les ouvrières agricoles du Douar Ain Cheggaf, commune de Dar Bel Amri, province de Sidi Slimane, suite aux récents événements survenus dans la région », peut-on lire dans un communiqué de cette association féministe, reçu par ENASS.ma. Les faits annoncés sont graves et constitue un recul des droits fondamentaux.
Grève et arrestations d’ouvriers
Des ouvrières décrivent « des contraintes et du travail forcé imposés par les autorités locales ».
Les témoignages reçues par le GJFM de la part des ouvrières décrivent « des contraintes et du travail forcé imposés par les autorités locales après leur grève pour protester contre l’arrestation de trois personnes et le licenciement d’autres travailleurs.euse », annonce ce communiqué. Cette association insiste sur « l’importance de respecter les droits humains fondamentaux des ouvrières agricoles en tant que citoyennes égales devant la loi. Leurs conditions de travail précaires nécessitent une protection spéciale ».
Face à cette situation ce groupement des jeunes activistes marocaines appelle à « la cessation de toutes formes de contraintes exercées sur les ouvrières agricoles. Il est crucial de mettre fin aux pressions, harcèlements et au travail forcé, en accord avec les conventions internationales sur les droits des travailleurs.euses et les droits humains ».
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Le GJFD appelle à « La cessation de toutes formes de contraintes exercées sur les ouvrières agricoles ».
L’association appelle aussi à « l’ouverture d’un dialogue avec les ouvrières pour trouver des solutions équitables garantissant leur dignité et leurs droits ». Le GJFD appelle à un dialogue inclusif est essentiel pour trouver des solutions durables, respectueuses de leur dignité humaine et de leurs droits économiques et sociaux.
L’association qui travaille depuis de longues années sur ce secteur agricole appelle aussi à « la révision des politiques d’emploi des femmes dans le secteur agricole pour assurer des conditions de travail décentes et les protéger contre la violence et la discrimination ».
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Enfin, le GJFD appelle « toutes les parties concernées et l’opinion publique à soutenir la cause des ouvrières agricoles et à garantir leurs droits fondamentaux au travail décent et à la justice sociale. La reconnaissance et le respect de leurs droits sont essentiels pour une société plus juste, inclusive et équitable ».