WeXchange : Le secteur associatif et innovation sociale
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La Fondation Abdelkader Bensalah a organisé, le 17 octobre à Casablanca, la 3ème édition du Forum WeXchange sous le thème « Le tiers-secteur au cœur des transformations porteuses de progrès social ». Retour sur cet événement qui a exploré l’importance et le potentiel du tiers-secteur dans le domaine de l’innovation sociale.
C’est pour débattre de l’inclusion sociale, du développement durable et des économies de demain que la 3ème édition du WeXchange Forum a mis la lumière sur le secteur associatif et coopératif, le Tiers-secteur marocain et son rôle dans le développement socio-économique du pays. « Avec plus de 40 imminents intervenants, qui représentent les différentes parties de l’écosystème et en la présence de plus de 300 participants, le WeXchange Forum ambitionne de contribuer, à travers le débat et l’intelligence collective, au renforcement du rôle du tiers-secteur dans la co-construction d’un Maroc plus inclusif et plus résilient », indique la Fondation.
Le Nouveau modèle de développement (NMD) a reconnu explicitement l’importance des acteurs du tiers-secteur.
Le Nouveau modèle de développement (NMD) a reconnu explicitement l’importance des acteurs du tiers-secteur et a fixé l’objectif, à horizon 2035, d’augmenter leur contribution au PIB à hauteur de 8 % ainsi que la création de 50000 emplois par an. Le NMD souligne également le rôle essentiel de l’économie sociale et solidaire dans le développement de nouvelles activités génératrices de valeur.
Le NMD a fixé l’objectif d’augmenter leur contribution au PIB à hauteur de 8 % ainsi que la création de 50000 emplois par an.
Quelles places pour le Tiers secteur ?
« Nous sommes conscients que les organisations du tiers-secteur opèrent à travers des modèles basés sur la solidarité et coconstruisent des communautés résilientes et inclusives », déclare Tarik Maâroufi, DG de la Fondation Abdelkader Bensalah. Il poursuit : « A travers le WeXchange Forum, nous cherchons à impliquer toutes les parties prenantes pour porter une attention particulière au potentiel du tiers-secteur, de manière à propulser l’innovation sociale et relever les défis de la construction d’une société plus juste et plus durable ».
L’intervention de l’économiste et directeur du Centre d’entrepreneuriat de l’ESSEC, Hamid Bouchikhi. Une intervention qui a bien mis les participants dans le contexte, en évoquant des questions fondamentales telles que les évolutions majeures que traverse la société humaine, les changements qu’elles induisent et les enjeux stratégiques qu’elles imposent, en passant par le rôle fondamental du tiers-secteur pour relever les défis de demain.
Le forum s’est poursuivi dans la même matinée avec un Panel de décideurs qui a réuni, entre autres, Aicha Errifaai de l’ODCO, Saâdia Slaoui Bennani de la CGEM et Mustapha Bouhaddou de REMESS. La discussion a porté sur le fait que le tiers-secteur a constitué, dans l’histoire du Maroc, un pilier fondamental pour atténuer les problèmes sociaux et environnementaux. Il a grandement contribué à pousser vers plus d’inclusion, d’égalité et de progrès social. « Toutefois, face à un environnement en mutation rapide et continue, marqué par des innovations technologiques et des changements démographiques, les organisations du tiers-secteur se trouvent à un tournant crucial et sont désormais appelées à redéfinir leurs rôles et leurs méthodes pour rester à l’avant-garde du progrès social et continuer à participer au développement socioéconomique du pays », explique la fondation dans un communiqué.