Le Collectif des communautés subsahariennes au Maroc plaide pour une réforme de la loi 02-03, relatif à l’entrée et le séjour des étrangers au Maroc. Les détails. 

À l’occasion de la Journée internationale des migrants, le Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) a réitéré son appel en faveur « d’une réforme de la loi 02-03 régissant l’immigration au Maroc », indique un communiqué du Collectif. Cette demande vise aussi « à améliorer l’inclusion sociale des millions de migrants présents sur le territoire marocain ». 

Le CCSM a réitéré son appel en faveur « d’une réforme de la loi 02-03 régissant l’immigration au Maroc ». 

Un appel à l’action 

Cette demande vise aussi « à améliorer l’inclusion sociale des millions de migrants présents sur le territoire marocain ».

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le CCSM souligne « l’importance de reconnaître les contributions économiques et culturelles des migrants, tout en rappelant les défis auxquels ils font face, notamment les obstacles juridiques et la xénophobie », indique un communiqué de cette association marocaine, basée à Rabat.  En s’alignant sur le thème de cette année, « Honorer les contributions des migrants et respecter les droits », le CCSM appelle les autorités marocaines à :

• Renforcer la protection juridique des migrants : En mettant en œuvre des lois plus strictes contre l’exploitation et la discrimination, conformément au Pacte mondial pour des migrations sûres.
• Promouvoir un discours positif : En luttant contre la désinformation et en valorisant les contributions des migrants, comme le préconise la Déclaration de New York.
• Investir dans des solutions durables : En s’attaquant aux causes profondes de la migration, telles que la pauvreté, les conflits et le changement climatique, conformément à l’objectif de développement durable 10.7.
• Améliorer l’accès aux services essentiels : En garantissant aux migrants un meilleur accès aux soins de santé, à l’éducation et à l’emploi, comme le stipule la Convention internationale sur les droits des travailleurs migrants.

Une situation complexe

« Les migrations internationales sont un phénomène complexe marqué par des opportunités et des défis. Alors que 281 millions de personnes vivent aujourd’hui en dehors de leur pays d’origine, de nombreux migrants sont confrontés à des situations précaires, notamment en raison des conflits, des catastrophes naturelles et des politiques restrictives », rappelle le collectif. 

Le Maroc, qui accueille une importante communauté de migrants, notamment subsahariens, s’est engagé à améliorer la gestion des flux migratoires et à promouvoir l’intégration des migrants. Cependant, le CCSM estime que la loi 02-03, adoptée en 2003, « ne répond plus aux réalités actuelles et doit être réformée en profondeur », insiste l’association. 

Pour rappel, le Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc (CCSM) est une association marocaine créée en 2011. Le CCSM a lancé diverses initiatives axées sur le plaidoyer, la sensibilisation et la médiation, dans le but de faciliter l’intégration des personnes migrantes au sein de la société marocaine. 

Mention IA : Cet article a été rédigé avec une assistance de Gemini, outil IA de Google.