Ismail Lghazaoui : Récit d’une journée de liberté
Ismail Lghazaoui, membre de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) au Maroc vient de retrouver sa liberté après deux mois de détention à la prison locale Oukacha à Casablanca. Ses premières déclarations.

Reportage vidéo de Anass Laghnadi
C’est à 10h le 5 février que la bonne nouvelle est tombée ! Ses camarades au sein de BDS Maroc n’arrivent à y croire encore. Le verdict en appel du jeune militant le 5 février a a été réduit de 1 an à 4 mois de prison, dont deux mois avec sursis et une peine de 5000 dirhams d’amende maintenue. Il quitte la prison locale d’Oukacha vers 13h30. Lghazaoui est reçu par ses amis, sa famille et ses camarades.
Au domicile familial de Lghazaoui, il est entouré de sa famille et ses amis venus l’accueillir pour cette première soirée en liberté.
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Au domicile familial de Lghazaoui, il est entouré de sa famille et ses amis venus l’accueillir pour cette première soirée en liberté. Dans une déclaration pour le média ENASS.ma, Ismail Lghazaoui raconte les souffrances en prison et les conséquences de la privation de liberté. Il revient aussi sur le moment de joie qu’avait représenté la « victoire de la résistance que j’ai appris lors d’une plaidoirie d’un membre de ma défense à la Cour d’appel. C’était comme une libération pour moi, même si j’étais encore en prison. C’était une satisfaction malgré les sacrifices et les souffrances sur place », se confie-t-il au micro de ENASS.ma.
« La victoire de la résistance que j’ai appris lors d’une plaidoirie d’un membre de ma défense à la Cour d’appel. C’était comme une libération pour moi, même si j’étais encore en prison ».
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Pour rappel, membre actif de l’initiative BDS au Maroc, Lghazaoui avait participé à un sit-in devant le port de Tanger Med pour protester contre l’accostage d’un navire suspecté de transporter des armes à destination d’Israël.
Il a été condamné en première instance à Casablanca le 10 décembre 2024 à un an de prison ferme et à une amende de 5 000 dirhams marocains pour « incitation à commettre des crimes et délits par voie électronique ».