Luttes des Idées, MIGRATIONS

« Ils ont raison de braver les frontières »

ENASS.ma publie l’article du chercheur marocain, Montassir Sakhi* : « Colonisation, immigration et frontiérisation : Perspectives contemporaines des gauches marocaines et tunisiennes », une publication de la Fondation Rosa Luxembourg (RLS), Afrique du nord. Nos remerciements à l’auteur et à la RLS Tunisie pour le partage de cet article. Partie 2. 

Par Montassir Sakhi, Anthropologue 

Les acteurs politiques de la gauche rencontrés affirment cette connaissance pratique de la répression par le biais de la frontière, du fait de l’héritage inculqué dans les organisations militantes.

Les acteurs politiques de la gauche rencontrés affirment cette connaissance pratique de la répression par le biais de la frontière, du fait de l’héritage inculqué dans les organisations militantes. Mais ils admettent la difficulté d’insérer cette demande au centre du projet politique. Malgré le sentiment d’une démission face aux découpages reléguant la question migratoire à l’extériorité et à la sphère des « relations internationales et bilatérales », les témoignages font état des lieux d’une problématique d’ordre relationnel et complexe. Le nouveau sursaut de la conscience quant à l’importance de considérer la frontière est davantage motivé par des événements cruels autour de la guerre – la question palestinienne qui retentit dans les entretiens – et de la découverte dans la société d’un racisme à la suite de déclarations officielles en Tunisie avec les discours du président Kaïs Saïd 1et au Maroc avec les événements tragiques de Nador ayant causé la mort de plusieurs migrants à la suite de l’usage de la force publique2.

La montée des revendications et de la mise en lumière par une nouvelle génération de chercheurs des malheurs des familles des disparus en Méditerranée.

De même, la montée des revendications et de la mise en lumière par une nouvelle génération de chercheurs des malheurs des familles des disparus en Méditerranée, ainsi que les chiffres considérables de la disparition et de la mort des migrants en Méditerranée sont autant d’éléments aiguisant chez ces acteurs un esprit critique face aux politiques frontalières.

C’est l’expérience révolutionnaire de 2011 qui favorise davantage cette prise de conscience à travers au moins deux éléments au Maroc et en Tunisie.

Par ailleurs, c’est l’expérience révolutionnaire de 2011 qui favorise davantage cette prise de conscience à travers au moins deux éléments au Maroc et en Tunisie : d’abord la découverte qu’un grand nombre de militants quittent le pays sous l’effet des visas sélectionnant, fermant la frontière et structurant le choix d’un départ sans forcément une possibilité de retour.

Les chiffres considérables de la disparition et de la mort des migrants en Méditerranée sont autant d’éléments aiguisant chez ces acteurs un esprit critique face aux politiques frontalières.

Ensuite, c’est le phénomène de la sanction européenne par le quota à l’adresse des classes moyennes et bourgeoises ayant bénéficié des visas dans la période postcoloniale qui rend palpable la domination frontalière3. Le premier phénomène est éprouvé à l’intérieur des organisations militantes qui perdront entre 2011 et aujourd’hui une grande partie de leurs cadres sous l’effet de la sélection par les visas. Le deuxième phénomène de la sanction par les visas est généralisé, donnant lieu à un positionnement acquis à une gauche en faveur du droit de circulation. C’est par le biais de l’émotion et de la colère que cette prise de conscience cherche des alternatives politiques où la frontière reprend la forme d’une politique générale de domination, nécessitant de nouveaux objectifs pour une construction critique et conflictuelle.

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Partant, les témoignages adoptent une approche relationnelle dans le sens où la perception de la question migratoire se réalise en mettant côte à côte des problématiques relevant d’espaces sociaux variés : les migrants irréguliers, les familles des disparus, les immigrés et travailleurs à l’étranger, les migrants subsahariens en transit par le pays, les personnes refusées du visa, etc. Plusieurs points communs rassemblent l’ensemble de ces publics confrontés de plus en plus aux mêmes dispositifs de frontiérisation tels les visas, les centres de rétention à l’intérieur de l’Europe ou à sa frontière, le déni des droits et le racisme autant dans les pays de transit que les pays de l’immigration.

La découverte qu’un grand nombre de militants quittent le pays sous l’effet des visas sélectionnant, fermant la frontière et structurant le choix d’un départ sans forcément une possibilité de retour.


Les extraits qui suivent sont tirés d’un entretien réalisé avec deux militants tunisiens ayant joué un rôle clé dans la mise en place de l’expérience estudiantine de la gauche radicale tunisienne dans les années 1980 tout en s’engageant activement dans l’événement révolutionnaire de 2011. Ils décrivent le processus de questionnement sur la question de l’immigration qui émerge lors des dernières décennies en Tunisie. Ils associent immédiatement ce processus à la relation nouée face à une supériorité et une domination appartenant à l’ancienne catégorie « nord-sud ». Loin du slogan hérité des organisations communistes et socialistes, cette séparation nord-sud est pensée à partir d’une interrogation sur l’incapacité à braver le seuil de l’inhospitalité du nord ainsi qu’une économie et une politique nationales contrôlées par la supériorité technique occidentale. Ce sentiment ainsi que cette image de la répression sont rapidement interrogés à l’aune de la frontière et de l’immigration. C’est la preuve apportée par l’acteur sur la question de la domination, venant s’ajouter à celle de l’appartenance à une société ravagée par « l’ingérence » selon ces acteurs. Youssef et Moez, deux avocats de la gauche et animateurs de cercles socialistes dans la ville Les extraits qui suivent sont tirés d’un entretien réalisé avec deux militants tunisiens ayant joué un rôle clé dans la mise en place de l’expérience estudiantine de la gauche radicale tunisienne dans les années 1980 tout en s’engageant activement dans l’événement révolutionnaire de 2011. Ils décrivent le processus de questionnement sur la question de l’immigration qui émerge lors des dernières décennies en Tunisie. Ils associent immédiatement ce processus à la relation nouée face à une supériorité et une domination appartenant à l’ancienne catégorie « nord-sud ». Loin du slogan hérité des organisations communistes et socialistes, cette séparation nord-sud est pensée à partir d’une interrogation sur l’incapacité à braver le seuil de l’inhospitalité du nord ainsi qu’une économie et une politique nationales contrôlées par la supériorité technique occidentale. Ce sentiment ainsi que cette image de la répression sont rapidement interrogés à l’aune de la frontière et de l’immigration. C’est la preuve apportée par l’acteur sur la question de la domination, venant s’ajouter à celle de l’appartenance à une société ravagée par « l’ingérence » selon ces acteurs. Youssef et Moez, deux avocats de la gauche et animateurs de cercles socialistes dans la ville de Sousse montrent à travers leurs témoignages comment le processus de cette conscience de la séparation frontalière revêtit une nouveauté : il intègre, depuis 2011, le nouveau problème de la fermeture et de l’externalisation des frontières malgré son caractère embryonnaire au sein d’une gauche en quête de restructuration.


Youssef : Il y a une grande relation entre la question des visas et la colonisation. Et cette relation n’était pas évidente avant, pour nous au sein de la gauche en tout cas. Mais aujourd’hui, elle est de plus en plus claire. Nous sommes toujours sous la pression pour trouver des solutions qui servent le bien être des Etats coloniaux. Et cela de manière indirecte. Il n’y a pas de colonisation directe, mais nous sentons cette colonisation. (…) 

Moez : Cette question ne s’est jamais posée de la même acuité qu’aujourd’hui. Elle commence à se poser comme un vrai problème politique, central. Notre génération regardait différemment l’immigration pendant les années 1980, 1990 et les années 2000. Nous n’étions pas conscients des grands problèmes posés par les frontières au sein de la gauche comme d’ailleurs chez tous les acteurs politiques en Tunisie. Car notre critique était de dire que la lutte démocratique et la transformation de la classe politique fera en sorte que les Tunisiens n’auront plus à penser ni à demander le visa. Ce n’était pas une priorité. Il y avait même des gens des classes moyennes et bourgeoises qui disaient « c’est normal que les européens protègent leurs frontières et que c’est la loi et leurs droits ». Certains ont posé la question qui n’a aucun sens quand les subsahariens commençaient à venir en Tunisie pour le travail ou le transit. Tu entendais en Tunisie : « et tu aimerais que des étrangers viennent sans contrôle ni visa chez nous ? ».

Au début de la harqa (immigration illégale) il y avait ce discours qui s’étonnait : « et pourquoi tu te permets d’aller mourir en mer pour risquer la traversée ? ». Cette idée d’ouvrir toutes les frontières, tout comme celle qui met l’accent sur le fait que les frontières découlent de la colonisation, n’était pas à l’ordre du jour. C’était un débat qui se centrait uniquement sur le fait que « nous n’avons pas réalisé un développement économique qui arrête l’immigration illégale ». Ces débats voulaient te convaincre en avançant que « avant, les siciliens immigraient vers la Tunisie » ou encore « nous, les tunisiens, nous allions sans visas en Italie lors des années 1980, parce que nous étions riches, parce que l’état-nation était fort, parce que nous étions bien ». Et ils continuent : « ils ont fermé les frontières parce que nous nous sommes rétrogradés économiquement ».

Mais aujourd’hui, les choses ont changé. Les gens commencent à comprendre que c’est primordial. Et ce n’est pas uniquement chez la gauche et les intellectuels. Ça change chez tout le peuple. Parce que les gens ordinaires commencent à dire « ils ont raison de braver ces frontières ».

Ces extraits d’entretiens témoignent des changements des perceptions au sein de la gauche tunisienne. Ils désignent le moment à partir duquel la gauche se saisit d’une question publique qui ne cesse de monter comme problème à la suite de l’expérience vécue par des pans considérables de l’espace social – des classes populaires exposées à la mort en méditerranée jusqu’aux classes moyennes confrontées aux refus des visas ou aux problèmes de la régularisation des titres des séjours dans les pays de l’immigration. L’héritage délaissé pendant une génération – nos interlocuteurs rappellent le désert intellectuel traversé par la gauche sur cette problématique entre 1980 et 2010 – se réactive lors du moment révolutionnaire pour raviver la pensée décoloniale et la critique des rapports nord-sud. Cette réactivation, qui se déroule dans le sud, coïncide dans le nord de la Méditerranée avec l’adoption de politiques migratoires restrictives des droits de circulation. Nos interlocuteurs insistent sur l’aspect relationnel du nouveau discours critique à l’égard de la frontiérisation en gestation au sein des gauches. Un de ses défis majeurs est de faire face à un contre-discours diffus au sein de la société et ayant été adopté longtemps par la gauche elle-même. C’est le contre-discours qui renvoie le problème de la harqa et la volonté migratoire à la seule responsabilité du gouvernement national. Le changement de perspective revêt dès lors une rétrospection et une auto-analyse qui se produisent au sein des espaces organisationnels et intellectuels. Tout en appelant à cette réflexivité, la nouvelle perspective admet la centralité de l’enquête afin de comprendre les logiques agissantes tant dans le nord que dans le sud face à la question de la frontière et de l’immigration.

Enfin, rappelons que cette prise de conscience se présente comme à la fois générationnelle et contemporaine dans le témoignage de nos deux interlocuteurs de la gauche tunisienne, comme chez l’ancien ministre de la gauche marocaine. S’il faut trouver un point organisationnel et politique qui relie cette nouvelle temporalité s’affirmant au moment de 2011, c’est sans doute sa manifestation au sein de la dynamique des forums sociaux implantés notamment au Maroc à partir de 2004. Dans un contexte d’ouverture politique marquée par l’Instance Equité et Réconciliation (IER), les forums sociaux ont constitué, entre 2004 et 2010, un espace de renouveau intellectuel des gauches, notamment oppositionnelles. Etant moi-même impliqué dans ce processus au sein des jeunesses socialistes maghrébines, je témoigne de ce croisement de la problématique des frontières suivant les principes déjà éprouvés au sein des gauches : « citoyenneté du monde » et « liberté de circulation ».

Le rôle de l’expérience migratoire dans le renouveau de la critique des frontières

Les transformations vécues au sein de la gauche au Maroc comme en Tunisie ne peuvent être comprises sans passer par l’enquête auprès des dynamiques militantes et organisationnelles dans les pays de l’immigration – l’Europe dans notre cas de figure. Depuis les travaux pionniers d’Abdelmalek Sayad, nous savons que le phénomène de l’immigration (la condition sociale et culturelle des migrants dans les pays d’accueil) et plus généralement les souffrances des migrants sont indissociables de la condition de l’émigration (la vie collective confrontée aux effets de la migration dans les pays de départ).4Il faudrait reprendre cette même précaution de méthode au moment de l’étude des mobilisations et des discours politiques à propos de la migration. L’enquête sur la gauche et la question migratoire doit prendre en compte non seulement les discours des acteurs et des gens dans le sud, mais aussi le travail des organisations et les discours politiques que l’on appelle « diasporiques ».

Pour la Tunisie comme pour le Maroc, les entretiens ethnographiques et exploratoires en cours confirment le hiatus entre les attentes des organisations diasporiques de gauche et celles nationales de gauche malgré la prise de conscience ascendante dans les pays de l’émigration face aux nouvelles restrictions de la mobilité.

Dans ces deux pays du Maghreb postcolonial, la désorganisation de la question migratoire est la conséquence d’abord de l’incapacité des Etats à produire un contre-discours face aux politiques publiques européennes fondées sur des études, des pratiques, des lois et des institutions aux visions homogènes dédiées à la production de la frontière dans ses différentes formes. La puissance du dispositif de la frontiérisation, adossée aux nouvelles politiques de l’externalisation des frontières produit, en Tunisie comme au Maroc, une forme d’assujettissement et une assignation à accepter les grands discours hégémoniques sur l’immigration. C’est dans ce sens qu’il faudrait lire l’accueil, par les gouvernements nationaux, des acteurs – notamment de la droite et de l’extrême droite – de la restriction de la circulation. Sauf dans certains discours de la politique critique embryonnaire relancée sous l’appellation « droit de circulation », il existe une tendance générale assignant les tragédies de la frontière – la mort et la disparition en l’occurrence – à une responsabilité interne à la politique nationale tunisienne et marocaine, au lieu d’interroger la fermeture de l’espace européen. C’est bien la politique gouvernementale nationale qui est présentée, le plus souvent, comme responsable d’une immigration illégale et dont les solutions seraient à chercher dans des réformes nationales.

Or, cette tendance est largement inversée quand il s’agit d’interroger la perception des acteurs et organisations diasporiques. Je propose dans la suite de cet article de lire des extraits d’un entretien qui illustrent cette conscience forgée dans l’expérience migratoire se situant entre les deux rives : à la fois dans la double absence et la double présence entre les territoires de l’émigration et de l’immigration.

Celui qui témoignera, Mohamed Bhar, est fondateur de nombreuses associations diasporiques tunisiennes en France et animateur de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) en France. En retraçant l’évolution de cette association fondée début des années 1970 en soutien des travailleurs immigrés, il montre le point de basculement de nombreux collectifs s’adaptant à la transformation de l’espace migratoire pour intégrer de nouveaux publics. Chaque extrait sera l’illustration d’une figure de ces transformations que l’on résume en quatre grandes formes politiques que nous pensons largement être présentes dans la conscience collective des organisations de la gauche diasporique postcoloniale.

Premièrement, le discours de la gauche diasporique se construit à travers la lutte des migrants-ouvriers et une conscience de la défense des droits, distincte de celle des syndicats ouvriers des pays d’accueil, peu réceptifs à la singularité des droits des migrants. Deuxièmement, l’arrivée sur le marché du travail de nouveaux migrants issus de la politique de l’immigration choisie et de l’instauration de visas restrictifs conduit la gauche diasporique à modifier sa stratégie. À partir des années 1990, elle embrasse les causes des migrants sans-papiers et établit des alliances avec des organisations nationales (en Tunisie comme au Maroc) sur des questions communes, mobilisant des notions centrales comme « la citoyenneté » et les « droits humains ». Troisièmement, l’expérience acquise dans les pays d’accueil amène la gauche diasporique à une meilleure compréhension de la situation des migrants irréguliers, la poussant à adopter leurs causes et à plaider en faveur de leur régularisation. Cependant, elle peine à intégrer cette problématique dans le discours des gauches nationales, malgré la dynamique des Forums sociaux altermondialistes s’ouvrant sur la liberté de circulation. Ce n’est qu’avec l’avènement des printemps de 2011 que l’on observe une nouvelle prise de conscience au sein de la gauche des effets liberticides et meurtriers des frontières. Enfin, basée sur son expérience migratoire confrontée au racisme et à la répression de la mobilité dans les pays d’accueil, la gauche diasporique est particulièrement sensible et informée des enjeux des discours racistes en gestation dans les pays d’origine. Elle en appelle ainsi à une prise au sérieux, au sein des gauches Tunisienne et Marocaines, de l’option réactionnaire, afin de contrer le piège nationaliste tendu par les politiques migratoires et l’externalisation des frontières. 

Se distinguer du syndicalisme français :

« J’ai fait partie de la deuxième génération du FTCR. Au début, cette Fédération d’associations s’appelait l’UTIT (Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens), créée en 1974 par des étudiants et des travailleurs avec l’idée de défendre les droits des migrants tunisiens, au moment d’une forte présence de migrants confrontés à la montée du racisme en France, l’exploitation au travail, le licenciement abusif, etc. Elle s’est créée dans la même ligne d’autres associations comme l’Association des Travailleurs Marocains en France (ATMF). Il y a eu un mouvement général qui a créée des liens avec les syndicats comme la CGT. C’est le cas des travailleurs immigrés espagnols, portugais ou de l’Afrique de l’Ouest. Mais il s’est agi pour nous de se distinguer également des syndicats français parce qu’ils ne prenaient pas en compte dans leurs revendications la spécificité des immigrés. Le syndicat français disait qu’il défendait les travailleurs sans distinction, mais pour nous il y avait des questions spécifiques que ces syndicats ne défendaient pas : les droits des migrants ».

A suivre…

*Montassir Sakhi, né en 1988 à Rabat, est anthropologue, chercheur postdoctoral à la KU Leuven. Ses recherches portent sur les mobilisations dans le monde arabe après 2011 et les politiques antiterroristes en Europe. Ils mènent des travaux de recherche sur la frontière et la répression de la mobilité. Il est l’auteur de l’ouvrage : « La révolution et le dijhad : Syrie, France, Belgique », publié chez La Découverte (2023).  

La publication initiale de cet article a été soutenue par la Fondation Rosa Luxemburg bureau Afrique du Nord. Les auteurs de cette publication portent l’entière responsabilité de son contenu et ne reflète pas obligatoirement l’opinion de la rédaction ENASS.

Lien original de la publication (avril 2024) à télécharger ici :
https://rosaluxna.org/fr/publications/colonisation-immigration-et-frontierisation-perspectives-contemporaines-des-gauches-marocaines-et-tunisiennes/


  1.  Abdelhamid, Maha. « L’importance de la lutte des femmes tunisiennes noires dans le combat antiraciste en Tunisie. Réflexions sur les événements de février 2023 », Afrique(s) en mouvement, vol. 6, no. 2, 2023, pp. 92-94.
    ↩︎
  2.  Tyszler, Elsa. « Massacres négrophobes aux frontières de Ceuta et Melilla », Plein droit, vol. 139, no. 4, 2023, pp. 23-26. ↩︎
  3.  Voir l’article de Wael Garnaoui, « Le temps politique et les traumatismes liés à l’interdiction des mobilités », Rosa Luxembourg Stiftung, à paraitre.
    ↩︎
  4.  Abdelmalek Sayad, La Double absence. Des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Seuil, Paris, 1999.
    ↩︎

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