
Aux premières heures du samedi 15 mars, un incendie s’est déclaré dans un campement de migrants en plein centre-ville de Tiznit.Les détails.
Les flammes se sont rapidement propagées, attisées par des matériaux hautement inflammables, surprenant les occupants encore endormis. Le bilan est tragique : une femme et sa fille ont perdu la vie, tandis que plusieurs blessés ont été transportés d’urgence vers les hôpitaux de Tiznit et d’Agadir.
Le bilan est tragique : une femme et sa fille ont perdu la vie, tandis que plusieurs blessés ont été transportés d’urgence vers les hôpitaux de Tiznit et d’Agadir.
Selon des sources locales, «l’incendie n’était pas un accident, mais a éclaté à la suite d’un conflit au sein du camp. ». Les forces de l’ordre sont intervenues, procédant aux premières constatations, identifiant des suspects et ouvrant une enquête sous la supervision du parquet.


Parmi les survivants, « beaucoup ont tout perdu : documents, argent, vêtements… Désemparés, certains ont préféré fuir discrètement la ville, redoutant d’éventuelles poursuites judiciaires, d’autres ont également choisi de fuir vers d’autres villes, craignant des conséquences légales qui pourraient les mener à éventuelle expulsion».
L’AMDH avertit du risque de « répétition d’incidents similaires, mettant en danger à nouveau les migrants et les habitants voisins du quartier ».
Dans ce contexte, la section de l’AMDH de Tiznit a exprimé son inquiétude face aux conditions de vie précaires des migrants et a attribué la responsabilité de cette situation aux « autorités locales ». Dans son communiqué, l’AMDH avertit du risque de « répétition d’incidents similaires, mettant en danger à nouveau les migrants et les habitants voisins du quartier ».
L’association a également appelé « l’État marocain à respecter et à mettre en œuvre les accords internationaux signés par le Maroc pour la protection et l’hébergement des migrants subsahariens ».