La Fédération de la Gauche : L’université de l’espoir et des luttes

La Fédération de la Gauche démocratique (FGD) a organisé du 18 au 20 avril dernier à El Jadida sa première Université de printemps. Focus sur la séance d’ouverture.
La FDG, parti né en 2023 à la suite de la coalition de plusieurs formations politiques de gauche au Maroc, tente de repenser le lien entre les savoirs et les luttes, entre théorie et praxis. Un forum trois jours a réunis des chercheurs et des activistes du Maroc et d’ailleurs autour du thème : « Repenser la démocratie : à l’aune des mouvements sociaux et de l’idée décoloniale ». Une centaine de participants d’horizons différents ont pris part à cette rencontre.
« Nous essayons de jeter des ponts entre l’action politique de gauche visant la démocratie et l’université et les universitaires qui partagent notre intérêt pour les questions qui concernent notre pays ».
Les discussions de l’université de ont réintroduit des approches réflexives depuis le Maroc sur l’idée de la démocratie. Le contexte international actuel et les variables qui questionnent et ciblent cette idée ont été au cœur des débats. « Nous essayons de jeter des ponts entre l’action politique de gauche visant la démocratie et l’université et les universitaires qui partagent notre intérêt pour les questions qui concernent notre pays », souligne Abdeslam El Aziz, Secrétaire Général de la FGD.
Remise en cause de la démocratie

El Aziz donne l’exemple de ce qui se passe aux Etats-Unis d’Amérique, où la séparation des pouvoirs n’est plus claire et où le président agit comme si ses pouvoirs n’avaient pas de limites, comme l’un des aspects de la crise de la démocratie, en plus de la domination des oligarques dans la décision politique et économique, a déclaré le secrétaire général de la Fédération, parlant des « mouvements sociaux comme réponse à la question de la démocratie, nous remarquons dans notre pays après chaque élection qu’il y a des mouvements sociaux… ».
Cette séance d’ouverture a été marquée par des interventions de Mohamed El Masbahi, universitaire et Omar Bendourou, politologue qui ont analysé la notion de démocratie d’un point de vue philosophique et de la loi fondamentale, la constitution de 2011. ENASS reviendra sur les travaux de cette université riche en débats politiques et intellectuels.