Les familles, proches et parents des jeunes Marocains disparus sur les côtes atlantiques marocaines, originaires de la région du Sud, renouvellent leur appel et expriment leur protestation afin de clarifier le sort de leurs enfants. Les détails.
Le 21 février 2024, l’Association d’aide aux migrants en situation de vulnérabilité (AMSV), en collaboration avec les familles des migrants disparus en Atlantique à Agadir, a organisé un sit-in de commémoration et de mobilisation pour exiger justice et vérité.
Les familles des migrants disparus en Atlantique à Agadir ont renouvelé leur appel aux gouvernements marocain et espagnol, ainsi qu’aux ministères des Affaires étrangères et de la Justice du Maroc, ainsi qu’aux organisations internationales des droits de l’homme, de redoubler d’efforts et d’intervenir de manière urgente et immédiate pour répondre à nos demandes concernant le sort de nos enfants disparus, candidats à l’émigration dans l’océan Atlantique, « fuyant à la recherche d’un avenir meilleur et d’une vie décente ».
Ainsi, elles renouvellent leur appel aux associations, aux organisations des droits de l’homme, aux médias pour mettre en lumière le dossier de leurs enfants disparus, révéler la vérité et les soutenir dans leur épreuve et leurs demandes de connaître le sort de leurs enfants.
Les familles tiennent directement responsables les «politiques restrictives en matière de visas et de frontières imposées par l’Europe aux pays du Sud pour leurs enfants, en violation de la liberté de mouvement garantie par les conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’homme ».
Après des mois et des années de souffrance et d’attente, elles affirment leur détermination à poursuivre leurs demandes et leurs protestations pour leurs enfants, pour découvrir leur sort, révéler la vérité, «poursuivre les politiques européennes meurtrières en matière d’immigration et de migrants, ainsi que les coupables, et simplifier le processus de test ADN sur les corps rejetés par les eaux de l’océan Atlantique et de la mer Méditerranée ».
Finalement, elles demandent à la justice marocaine de mener une enquête sérieuse et responsable sur ce dossier, en tenant compte des plaintes déposées par les familles et en impliquant leurs données et leurs demandes dans les enquêtes pour révéler toute la vérité et juger les coupables et les trafiquants d’êtres humains.
